Quand la Bible s’ouvre à la lecture sémiotique
J.Y. Thériault

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La figurativité et ses « capacités » signifiantes

Dans l’élaboration du parcours génératif de la signification Greimas avait établi une composante discursive comportant un plan syntaxique, l’organisation des grandeurs figuratives autour des trois axes acteurs, temps, espace, et un plan sémantique, celui des valeurs thématiques assumées concrètement par les figures. Nous montrerons dans les paragraphes suivants que la figurativité particulière des textes de la Bible a provoqué une élaboration plus précise de la dimension figurative, une mise à l’épreuve de ses rapports avec la composante narrative et une meilleure reconnaissance de son apport dans l’articulation signifiante du fait de sa mise en discours. On a été ainsi amené à reconnaître que le plan discursif présente une réelle autonomie : le dispositif figuratif présent dans les textes n’est pas seulement la concrétisation ou l’« habillage » de valeurs thématiques abstraites, mais il produit une articulation du sens dans le discours.

À partir de la reconnaissance que la signification s’articule dans la saisie de la différence, Greimas en avait explicité les conditions en élaborant le modèle caractéristique appelé parcours génératif de la signification. Pour élaborer ce parcours qui va de la structuration élémentaire du sens (représentée par le carré sémiotique) à sa manifestation textuelle, Greimas utilise le terme conversion quand il s’agit de l’opération permettant de passer du niveau des structures profondes au palier narratif : les relations et opérations représenté par le carré se trouvent converties en sémantique et syntaxe narratives, formant des programmes narratifs. Mais quand intervient le plan discursif où les structures sémio-narratives sont prises en charge par la composante discursive, le terme conversion s’avère moins approprié pour décrire le passage d’un niveau à l’autre, et c’est alors le vocable convocation qui rend compte du processus d’articulation des figures dans le réseau signifiant.

Selon Louis Panier, ce changement dans le vocabulaire enregistre en fait une difficulté sérieuse dans la trajectoire du parcours génératif :

En effet, la convocation des grandeurs figuratives (effet de la praxis énonciative) est une opération complètement différente de la conversion du niveau élémentaire au niveau narratif. Il devient alors difficile de s’en tenir à une vision purement générativiste du parcours sémiotique [11].

De fait l’opération de convocation appelle une instance d’énonciation pour sa mise en œuvre et le terme convocation (vocare) évoque une voix qui appelle, une instance de parole. C’est en ce lieu de rencontre, et de tension, entre ce qui est généré par les structures profondes et la mise en dispositif figuratif que s’inscrit une instance énonciative productive dans la mise en œuvre du sens. Une instance énonciative qui ne se réduit pas à un mécanisme de transformation de structures, mais où s’élabore la mise en discours de l’ensemble signifiant manifesté dans un texte. Le lieu d’achoppement du parcours génératif devient le lieu du développement théorique initié au CADIR.

Dans l’examen approfondi de la mise en discours, l’énonciation ne doit pas être mise entre parenthèse; elle s’avère plutôt comme un lieu majeur où la signification s’inscrit et se développe à l’intérieur même du texte. Mais cette prise de distance par rapport à l’une des articulations du modèle génératif, n’est pas un abandon de la sémiotique greimassienne. Cette sémiotique postule que les éléments signifiants reçoivent leur signification de leur insertion dans le réseau discursif. L’instance discursive, en associant et en opposant des signes, se trouve à les décomposer en unités minimales, à les articuler selon de nouveaux réseaux, constituant ainsi des significations qui ne sont plus celles du lexique. Lire c’est donc construire ce réseau de traits distinctifs pour former un ensemble signifiant (la forme du contenu), c’est se mettre en quête de sens en suivant l’organisation interne des éléments sémantiques. Certes, les mots gardent mémoire de leurs usages antérieurs, mais leur signification dans un texte relève essentiellement de la structure du discours qui les porte, ce texte étant considéré comme un tout où les composantes linguistiques et littéraires se fondent en une cohérence signifiante originale. L’architecture interne du texte n’est pas reçue comme expression d’un auteur, mais elle est reconnue comme manifestation d’une unité signifiante à construire dans un travail de lecture qui prend le temps de prendre en considération l’articulation interne de toutes les unités et de tous les niveaux de signification. Une manière donc de reconnaître la signification dans la combinaison des éléments au niveau du discours conçu comme organisation signifiante du langage.

La lecture sémiotique des textes bibliques poussée jusque dans leurs résistances a amené en effet à reconnaître que le dispositif figuratif ne fait pas seulement que manifester du thématique, mais qu’il renvoie à une instance énonciative où s’élabore un discours fait de l’articulation particulière de ce réseau signifiant unique. Ce niveau où on analyse le jeu des figures représentées par des acteurs en interrelations dans l’espace et le temps ne fait pas que manifester des structures profondes. Il relève davantage d’une instance d’énonciation qui contribue à l’élaboration du sens par l’agencement de ces parcours figuratifs dans cet ensemble signifiant. Ce qui fait que la lecture n’est pas un simple décodage des figures, mais une activité attentive au dynamisme de la mise en discours. Le travail d’énonciation (qui se trouve assumé par le lecteur) transforme le contenu des figures et il construit la signification dans le dispositif figuratif particulier qui est donné à lire. Le sens se construit dans la mise en discours relevant de l’énonciation. Autrement dit, l’œuvre de mise en discours doit être considérée comme une organisation fondatrice de signification.

L’énonciation impliquée par la mise en discours

L’analyse des prises de parole et des dispositifs figuratifs entrelacés dans un texte conduit à prendre en considération l’énonciation qu’ils attestent, l’instance qui fait tenir ensemble tous les parcours discursifs et narratifs. On doit compter avec les écarts et les rapports nouveaux qui sont créés par l’activité de mise en discours considérée selon ses deux pôles : énonciateur et énonciataire. L’énonciation crée des enchaînements et des associations qui travaillent le sens et crée de nouvelles significations. L’articulation singulière de chaque texte provoque une construction du sens, élabore un discours qui est à retracer justement dans cette nouvelle organisation discursive particulière.

Au CADIR de Lyon [12] on a ainsi développé une stimulante réflexion sur le statut sémiotique des grandeurs figuratives dans les textes et sur leur place dans le dispositif de l’énonciation. Certes, la figure est reste reconnue comme un élément de contenu ayant valeur de représentation, une correspondance avec un élément du monde naturel. Puis, quand les figures sont mises en parcours dans un texte, elles s’investissent de valeurs thématiques du fait de l’isotopie discursive. Ce thématique ne marque pas toutefois la fin de l’opération figurative.

Mais du fait de leur mise en discours dans un texte particulier, ces éléments figuratifs acquièrent un statut discursif, ils ne sont plus là seulement pour forger l’impression référentielle du texte en représentant des états de choses, ils ne sont pas là seulement comme concrétisation de valeurs thématiques abstraites, ils entrent dans les formes figuratives de la mise en discours et deviennent par là les formants d’une structure de la signification [13].

Quand elle est mise en discours, vint un moment où la figure se vide de la signification de sa configuration virtuelle pour devenir disponible à entrer dans le dispositif figuratif de la mise en discours particulière où elle est inscrite. Certes, cette opération de suspens du sens garde quelque chose d’une capacité figurative minimale (le figural [14]), un support minimal d’investissement sémantique, mais elle met aussi en opération discursive et en démarche de quête de signification un sujet d’énonciation. Souvent, la difficulté ou même l’impossibilité d’organiser de façon cohérente ou satisfaisante le thématique signale cette opération signifiante relevant de l’énonciation.

Les figures en discours sont ainsi le lieu dune tension entre représentation, signification et instauration d’un sujet structuré par la langue. L’instance de l’énonciation, présupposée par le discours, s’atteste dans la convocation, la sélection et l’agencement des figures de contenu en un tout de signification. Nous avons ainsi appris à compter avec cette instance de mise en discours qui «habite en quelque sorte le discours et le rend lisible, parlant» [15]. Selon Louis Panier, la sémiotique interprétative pratiquée au CADIR s’intéresse moins à la fonction figurative qu’à « l’opérativité sémantique et énonciative du figuratif en concevant la figure comme une grandeur instaurée lors de la mise en discours et donc corrélative d’émergence d’une instance d’énonciation. [16] » Et J. Delorme écrit : «Il devient possible, sans céder à l’imaginaire, de lire le texte comme la trace d’un sujet parlant et de se disposer au passage d’une parole qui provoque le lecteur à interpréter. [17] »

De retour à Du sens

Nous paraissons loin des problématiques examinées dans le recueil Du sens. Et pourtant ce développement de la compréhension de la figurativité et de la mise en discours dans l’énonciation repose sur des observations et orientations déjà présentes dans cet ouvrage.

L’affirmation de l’arbitraire du signe, tout en permettant des progrès considérables dans la connaissance de la structure interne des langues dites naturelles, n’a pas manqué d’élargir […] la problématique du statut du langage […]. Si le rapport entre le signifiant et le signifié, au niveau du signe, c’est-à-dire du mot ou d’une unité syntagmatique quelconque, est arbitraire, il l’est aussi au niveau de tous les discours par lesquels la langue est présente à nous […]. (Du sens, p. 49)

Le développement de la théorie de la figurativité présenté dans cet article constitue une prise en compte poussée jusque dans le dispositif figuratif et la mise en discours de cette « affirmation de l’arbitraire du signe ». Dans l’agencement des parcours figuratifs, les figures (signifiant) sont vidées de leur contenu (signifié) et elles deviennent disponibles pour d’autres investissements sémantiques qui leur viennent de la mise en discours particulière qui les agence.

Et plus loin dans ce même chapitre sur « Les conditions d’une sémiotique du monde naturel » nous lisons en soulignant :

Un problème théorique subsiste néanmoins : c’est celui de la désémentisation, toujours possible, des éléments constitutifs des énoncés gestuels, que nous avons évoqué précédemment. Ainsi, on peut se demander, à propos de la gestualité qui se veut esthétique, dans le ballet par exemple – et tout en reconnaissant sa nature de code artificiel, puisque composite, comportant, entre autres, des séquences mimétiques évidentes, et surtout puisque le spectacle n’est dans sa totalité qu’un énoncé produit par ce sujet de l’énonciation, le chorégraphe -, si la « désacralisation » du discours mythique n’a pas entraîné la désémentisation des énoncés gestuels, ne laissant à la gestualité esthétique, pour signifier, que les formes narratives du discours. (Du sens, p. 81)

Certes, le domaine est différent (de la langue à celui de la danse) et la perspective prise par Greimas est plutôt celle de la communication, mais l’affirmation de la désémentisation des éléments constitutifs du fait de leur inscription dans une totalité produite par un sujet de l’énonciation est là comme pierre d’attente à l’exploration de la figurativité en direction du sujet d’énonciation. C’est-à-dire que les figures se vident de leur contenu pour former de nouveaux signifiants dans le réseau énonciatif qui les prend en charge, comme les éléments gestuels dans une chorégraphie. L’orientation prise au CADIR a contribué à développer une compréhension plus discursive et interprétative de ces réflexions plus générales de Greimas sur l’énonciation.

Ces dernières remarques voulaient simplement souligner la souplesse de la sémiotique élaborée dans Du sens [I] et Du sens II. C’est ainsi que Louis Panier peut donner le titre « Les sémiotiques d’A. J. Greimas » [18] à un article dans lequel il montre « comment le projet scientifique inauguré par Greimas s’est trouvé en constant renouvellement à partir des découvertes que son évolution même soumettait à la réflexion. La sémiotique greimassinne, loin d’être un corps figé de doctrine comme on a souvent voulu le croire, est un projet, une dynamique de la recherche. » Le pluriel « Les sémiotiques » souligne les possibilités d’évolution et de transformation de ce « projet » sémiotique : c’est un dispositif théorique vaste et riche qui mérite encore exploration et approfondissement. Nous en avons montré quelques fruits dans la sémiotique interprétative des textes bibliques. Le meilleur effet de l’exercice de cette sémiotique dans le domaine biblique fut l’apprentissage d’une lecture attentive à ses procédures, non pour dire le sens avec plus de compétence, mais pour instaurer le texte comme discours et en définitive comme parole de l’Autre.

 

Jean-Yves Thériault, bibliste et sémioticien.

Professeur retraité de l’Université du Québec à Rimouski, Jean-Yves Thériault met en exercice la sémiotique greimassienne pour la lecture des textes bibliques. Membre du groupe ASTER (Atelier de Sémiotique de TExtes Religieux), il a participé à toutes les publications de ce groupe. Il a collaboré à divers ouvrages collectifs, dont Le temps de la lecture (Cerf 1991) et Les lettres dans la Bible et la littérature (Cerf 1999). Collaborateur de la revue Sémiotique et Bible, il a signé un double article sur Gn 2-3, « Le parcours de l’adam dans le jardin » (nos 67-68), et trois études de segments du récit de la passion en Marc (nos 104, 110, 115).

Résumé

C’est au moment de la parution de Du sens que l’exégèse biblique et la sémiotique greimassienne se sont rencontrées. Après le choc initial et le dépassement des difficultés venant du changement radical d’épistémologie, les disciplines ont su profiter l’une de l’autre. Au cours des années 70 les études bibliques prirent un tournant important vers des approches synchroniques. D’autre part, la lecture de la Bible a contribué au développement de la sémiotique greimassienne : affinement de l’analyse des rapports entre sujets et développement de l’étude de la figurativité en direction de la mise en discours conçue comme productrice de signification.

It is when the work Du sens was published that the biblical exegesis and Greimas’ Semiotic came together. Beyond an initial shock and after having overcome difficulties stemmed from a radical change of epistemology, those disciplines learned to gain from each other. In the seventies, the biblical studies reached a turning point : they shifted towards synchronic approaches. They profited particularly from the Greimas’ semiotic. On the other hand, perusing of the Bible contributed to the semiotic : a refining of the analysis of relations between the subjects and a development of the theory of the figurativity.

Notes

[1] J. Delorme, «La sémiotique greimassienne et les études bibliques», Nouveaux Actes Sémiotiques, 25, 1993, p. 38. Du même, voir l’article encyclopédique «Sémiotique», Dictionnaire de la Bible. Supplément, Paris, Letouzey & Ané, fascicule 67, 1992, col. 281-333 ; et plus récemment, « La sémiotique littéraire interrogée par la Bible », Sémiotique et Bible, no 102, juin 2001, p. 3-28 et no 103, sept. 2001, p. 3-21 (en version anglaise : « Orientations of a Semiotics Questioned by the Bibel », Semeia, 81, 1998, p. 27-62). Notre présentation s’appuie largement sur ces travaux.

[2] Notamment le Congrès de l’A.C.F.E.B. à Chantilly, en septembre 1969. La conférence de Roland Barthes, les travaux des ateliers et de la table ronde qui ont suivi sont publiés dans Exégèse et herméneutique, Paris, Seuil, 1971. Voir aussi R. Barthes, F. Bovon et alii, Analyse structurale et exégèse biblique, Neuchâtel, Delachaux, 1971. Pour l’évolution de la sémiotique greimassienne en milieu biblique américain, que nous connaissons moins, voir D. et A. Patte, Pour une exégèse structurale, Paris, Seuil, 1978 ; D. Patte, Greimas’s Structural Semiotics and Biblical Exegesis, Atlanta, Scholars Press, 1989 et Structural Exegesis for the New Testament Critics, Minneapolis, Fortress Press, 1990.

[3] On trouve dans l’article « Sémiotique » de J. Delorme la mention des centres et des groupes qui se sont formés et une abondante bibliographie. Pour une présentation plus détaillée de ces débuts, voir aussi l’article récent de J. Delorme mentionné en note 1.

[4]. O. Genest, «Analyse structurale et exégèse biblique», dans R. Latourelle, dir., Dictionnaire de théologie fondamentale, Montréal, Bellarmin / Paris, Cerf, 1992, p.11-21.

[5] Analyse sémiotique des textes. Introduction. Théorie. Pratique, P. U. Lyon, 1979. Cet excellent guide correspond à la réflexion et à la pratique sémiotique à la fin des années 70. Plus récentes, la présentation de L. Panier et J.-C. Giroud (Sémiotique. Une pratique de lecture et d’analyse des bibliques, dans Cahiers Évangile 59, 1987) et l’initiation pratique de W. Vogels (La Bible entre nos mains. Une initiation à la sémiotique, Montréal, SOCABI et Les Éditions Paulines, 1988) ont aussi servi de manuel aux biblistes intéressés à la sémiotique.

[6] Paris, Seuil, 1977. Notons aussi les lectures faites par les membres du groupe ASTER d’un certain nombre de récits évangéliques qui mettent en scène des femmes : A. Chené, P. Daviau et alii, De Jésus et des femmes. Lectures sémiotiques, Montréal, Bellarmin / Paris, Cerf, 1987. ASTER (Atelier de Sémiotique de Textes Religieux) est un groupe interuniversitaire (au Québec et à Ottawa) qui pratique la sémiotique greimassienne. Le groupe vient de publier : Le déluge et ses récits : points de vue sémiotiques, PUL, 2005.

[7] Les principales revues faisant état de l’approche sémiotique des textes bibliques sont : Sémiotique et Bible (Lyon) ; Foi et Vie. Cahiers Bibliques (Paris) ; Linguistica Biblica (Bonn) ; Semeia (USA). Pour l’énumération des divers travaux effectués sur les textes bibliques, voir les articles de J. Delorme signalés en note 1.

[8] J. Delorme, Dictionnaire, col. 320-321.

[9] Il faut noter alors l’influence de J. Geninasca : voir « Pêcher/Prêcher. Récit et métaphore (Luc5, 1-11) », dans Groupe d’Entrevernes, Signes et paraboles. Sémiotique et texte évangélique, Paris, Seuil, 1977, p. 144-173 et « Du texte au discours littéraire et à son sujet », Nouveaux Actes Sémiotiques, 10-11, 1990, p.9-34.

[10] Les diverses formes de discours paraboliques constituent un champ que la sémiotique a volontiers exploré : Groupe d’Entrevernes, Signes et paraboles. Sémiotique et texte évangélique, Paris, Seuil, 1977 ; J. Delorme, éd., Les paraboles évangéliques. Perspectives nouvelles, Paris, Cerf, 1989 ; J. Delorme, éd., Parole. Figure. Parabole, Lyon, P.U.L., 1987.

[11] L. Panier, Sémiotique et Bible, n0 104, déc. 2001, note 15, p. 66.

[12] Centre pour l’Analyse du Discours Religieux, rattaché à la faculté de théologie de l’Université Catholique de Lyon. Nous pensons en particulier aux divers travaux de Jean Delorme, Jean Calloud, Louis Panier et François Martin qu’on trouve énumérés dans les « Références bibliographiques » de J. Delorme, « La sémiotique littéraire… » (voir note 1).

[13] L. Panier, « Les sémiotiques d’A. J. Greimas », Sémiotique et Bible, n0 104, déc. 2001, p. 64. Voir aussi « Le statut discursif des figures et l’énonciation », Sémiotique et Bible, no 70, p. 13-24 ; « Devenir des figures, figures en devenir. La théorie des figures dans l’exégèse biblique ancienne » dans Le Devenir (J. Fontanille, éd.), Limoges, PULIM, 1995, p. 147-157 ; repris dans Sémiotique et Bible, no 100, déc. 2000, p. 14-24.

[14] Le terme figural vient du sémioticien J. Geninasca. Selon notre compréhension, il se trouve à définir le statut des figures comme éléments signifiants dont le signifié est déterminé par leur mise en discours. Un peu comme le visuel par rapport au visible dans un tableau non figuratif.

[15] J. Delorme, « Algirdas Julien Greimas », Sémiotique et Bible, no 67, 1992, p. 7.

[16] Louis Panier, « Figurativité, mise en discours, corps du sujet », Sémiotique et Bible, no 114, juin 2004, p. 41.

[17] Nouveaux Actes Sémiotiques, 25, 1993, p. 40.

[18] Sémiotique et Bible, n0 104, déc. 2001, p. 55-67.