Approche sémiotique de la bible,
Louis Panier, 2000

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Notes

[1] Sur les applications de la sémiotique dans les études bibliques, on pourra lire J. Delorme et P. Geoltrain, « Le discours religieux », dans J.C. Coquet (ed.), Sémiotique. L’école de Paris, Paris, Hachette, 1982. P. 103-126 ; J. Delorme, « Incidences des sciences du langage sur l’exégèse et la théologie », dans B. Lauret et F. Refoulé (ed.), Initiation à la pratique de la théologie, I, Paris, Cerf, 1982, p. 299-311 ; J.C. Giroud et L. Panier, « Sémiotique du discours religieux », Revue des Sciences Humaines, Université de Lille III, n°201, p. 119-128 ; J. Delorme, article « Sémiotique » dans Dictionnaire de la Bible – Supplément, Paris, Letouzey & Ané, 1992, col. 282-333 (Nous avons repris ici un grand nombre de données de cet important article).:

[2] On trouvera certains de ces travaux dans Langages n°22, 1971.

[3] R. Barthes et al., Exégèse et Herméneutique, Paris, Seuil 1971

[4] Cf. D. Marguerat, « A quoi sert l’exégèse ? », Revue de Théologie et de Philosophie 119 (1987), p. 149-169, J. Barr, Sémantique du langage biblique, Aubier-Cerf, 1971 ; P. Ricoeur, Les incidences théologiques des recherches actuelles concernant le langage, Institut d’Etudes Œcuméniques (polycopié sans date) ; L Alonso Shökel, La Parole inspirée, Paris 1964 ; F. Bovon et G. Rouiller (ed.), Exegesis. Problèmes de méthode et exercices de lecture, Neuchâtel-Paris, Delachaux et Niestlé, 1975.

[5] F. Belo, Lecture matérialiste de l’Evangile de Marc, Paris, Cerf, 1974.

[6] A.-J. Greimas – J. Courtés, Sémiotique. Dictionnaire raisonné de la théorie du Langage (DRTL), vol. 1, Paris, Hachette, 1979 (un Vol. 2 parut en 1982)

[7] Et tels en fait que tout lecteur peut les rencontrer. La sémiotique ouvrait des perspectives pour une lecture « ordinaire » de la Bible.

[8] « Nous désignons par l’expression parcours génératif l’économie générale d’une théorie sémiotique… c’est-à-dire la disposition de ses composantes les unes par rapport aux autres, et ceci dans la perspective de la génération, c’est-à-dire en postulant que tout objet sémiotique pouvant être défini selon le mode de sa production, les composantes qui interviennent dans ce processus s’articulent les unes avec les autres selon un parcours qui va du plus simple au plus complexe, du plus abstrait au plus concret » (A.-J.Greimas – J. Courtés, DRTL, art. « Génératif (parcours) », 1979, 157-158.

[9] Il s’agira également de retrouver quelques intuitions des Pères de l’Eglise lorsque l’on considérera la structure d’ensemble du corpus biblique (l’articulation AT/NT et sa forme « sémiotique »)

[10] Voir sur ce point les travaux de J.-C. Coquet (Le discours et son sujet, vol. 1 et 2, Paris, Klincksieck, 1984, 1985 ; La quête du sens, Paris, PUF, 1997)

[11] et aussi d’utiliser un jargon… ! Un certain abus du métalangage descriptif a en fait occulté le vrai travail de la lecture et de l’analyse.

[12] La bibliographie des études sémiotiques de la Bible est déjà très abondante, on en trouvera une bonne présentation dans l’article cité de J. Delorme dans le D.B.S.

[13] J. Delorme, « Mise en discours et structures narratives ou la dynamique du récit », dans Exigences et perspectives de la sémiotique (Mélanges A.J. Greimas), Amsterdam, Benjamins (1985), p. 709-718 ; J. Delorme, « Jésus et l’hémorroïsse ou le choc de la rencontre (Marc 5, 25-34) », Sémiotique & Bible, n°44 (1986) p. 1-17 ; L. Panier, « La foi et le miracle. Propositions de modèle narratif pour les récits de miracles des évangiles », Exigences et perspectives de la sémiotique (Mélanges A.J. Greimas), Amsterdam, Benjamins (1985), p.771-782

[14] L. Marin, « Du corps au texte. Propositions métaphysiques sur l’origine du récit », Esprit, n°4, 1973, p. 913-928 ; L. Panier, « Le tombeau, les anges et l’Ecriture », Sémiotique & Bible, n°81, 1996, p. 53-65. ; J. Calloud, « Sur le chemin de Damas. Quelques lumières sur l’organisation discursive d’un texte (Actes 91 1-9) » Sémiotique & Bible n°37, p.1-30, n°38,p. 40-53, n°40, p. 21-42 (1985), n°42 (1986) p. 1-20.

[15] Soon Jâ Park, La transformation énonciative de l’objet de valeur et l’objet énonciatif. Approche sémiotique de quelques récits évangéliques, Thèse de Doctorat, Université Lumière Lyon 2, 1997

[16] Sur ce point, voir le dossier publié par les Recherches de Science Religieuse, n°73/1 et 73/2, 1985, Narrativité et théologie dans les récits de la Passion, en particulier les articles de P. Ricœur (Le récit interprétatif),, P. Beauchamp (Narrativité biblique et récit de la Passion), J. Delorme (Sémiotique du récit et récit de la Passion), J.Calloud,  (Entre les Ecritures et la violence, la passion du témoin), F. Génuyt (Jésus devant Pilate), C. Turiot (Sémiotique et lisibilité du texte évangélique.

[17] Voir les contributions de A.J. Greimas dans Groupe d’Entrevernes, Signes et Paraboles. Sémiotique et Texte évangélique, Paris, Seuil, 1977 et dans CADIR (L. Panier, ed.), Le temps de la lecture. Exégèse biblique et sémiotique, Paris Cerf, 1993. Sur le discours parabolique, voir Groupe d’Entrevernes, Signes et Paraboles, Sémiotique et texte évangélique, Paris, Seuil, 1977 ; I. Almeida, L’opérativité sémantique des récits-paraboles, Louvain-Paris, Peeters-Cerf, 1978 ; J. Delorme (ed.), Parole, Figure, Parabole, Recherches autour du Discours parabolique, Lyon, PUL, 1987 ; J. Delorme (ed.), Les paraboles évangéliques. Perspectives nouvelles, Paris, Cerf, 1989.

[18] J. Delorme, Une pratique de lecture et d’analyse des lettres du Nouveau Testament, dans CADIR (L. Panier ed.), Les Lettres dans la Bible et dans la Littérature, Paris, Cerf, 1999, p. 15-44.

[19] Cette orientation de la sémiotique appliquée aux études bibliques doit beaucoup aux travaux de J. Calloud. Voir en particulier : J. Calloud, « Sur le chemin de Damas », quatre articles parus dans Sémiotique & Bible ; « Le texte à lire » dans L. Panier (ed), Le Temps de la lecture, Exégèse biblique et sémiotique, Paris Cerf, 1993. Voir également, L. Panier (ed .), Récits et figures dans la Bible, Lyon, Profac, 1999.. Sur la question des paraboles, voir Groupe d’Entrevernes, Signes et paraboles, Paris, Seuil 1977, et J. Delorme (ed.), Parole-Figure-Parabole, Lyon PUL, 1987 ; J. Delorme (ed.), Les Paraboles évangéliques, perspectives nouvelles, Paris, Cerf, 1989.

[20] J. Geninasca, La parole littéraire, Paris, PUF, 1997.

[21] Cf. « Le troisième sens », in L’Obvie et l’obtus Essais critiques III, Paris, Seuil, 1985.

[22] C’est le titre d’un ouvrage de P. Beauchamp, Paris, Cerf, 1982.

[23] E. Benveniste, « La forme et le sens… », Problèmes de Linguistique Générale, II, 229. Et Benvéniste poursuit en citant Héraclite à propos de l’oracle de Delphes : « Oude legei, oude kryptei, alla semainei, il ne dit ni ne cache, mais il signifie ».

[24] L Wittegenstein, Tractatus logico-philosophicus, (trad.P. Klossovski), Paris, Gallimard, col. « Tel », 1961, 107.

[25] J. Calloud, « Le texte à lire », in Le temps de la lecture (L. Panier ed.), Paris, Cerf, 1993, 62-63. « La pratique se règle sur les points cardinaux de la théorie : attention aux points d’insignifiance ou d’achoppement des textes, à ce qui résiste à toute ordonnance sémiotique élémentaire, narrative, descriptive, argumentative, didactique…, relevé des chaînes figuratives qui garantissent l’objectivité des premiers repérages, deuil du signifié ou renoncement à tout simplisme de l’interprétation, consentement à la connaissance de ce qui, dans le champ de la subjectivité, se trouve engagé là pour tout humain, ou si l’on préfère, pour un corps parlant, désirant, en débat entre vérité et mensonge » (Id, ibid., 63)

[26] Origène, Traité des Principes (peri archôn), introduction et traduction par Marguerite Harl, Gilles Dorival, Alain Le Boulluec, Paris, Etudes Augustiniennes, 1976, 224-225.

[27] L. Panier, « L’inestimable objet de l’interprétation. Approche sémiotique de la lecture », dans M. Ballabriga ed., Sémantique et rhétorique, Champs du signe, EUS, 1998, p. 255-266.

[28] L. Panier, La naissance du fils de Dieu, Paris, Cerf, 1991, première partie : « Une écriture à lire », p. 21-120.

[29] On trouvera une description plus approfondie de ce texte dans L. Panier, La naissance du fils de Dieu, Paris, Cerf, 1991, p. 25-33.

[30] Une disposition semblable dans l’Epitre de Jean « Je vous écris, non parce que vous ignorez la vérité, mais parce vous la connaissez » ( I Jn 2, 21)

[31] F. Martin, Pour une théologie de la lettre, Paris, Cerf, 1997

[32] Au sein du CADIR, le travail de recherche s’est toujours accompagné d’une activité d’animation de lecture en groupe et d’une production pédagogique : Groupe d’Entrevernes : Analyse sémiotique des textes. Introduction, Théorie, Pratique, Lyon, PUL, 1979 ; J.-C. Giroud – L. Panier, Sémiotique. Une pratique de lecture et d’analyse des textes bibliques, Cahiers Evangile, n°59, 1987.