Publié le 22 septembre 1993

Parmi les nombreux articles traitant de la sémiotique à l’épreuve des textes bibliques, celui-ci occupe une place à part en ce qu’il est très certainement, et non sans raison, l’un des plus cités. En effet, l’auteur prend ici quelques distances avec la sémiotique narrative de Greimas et de l’École de Paris qui est centrée sur l’objet. Il montre toute l’importance des figures, en ce qu’elles voilent plus qu’elles ne dévoilent et, s’enchainant les unes-aux-autres, en appellent au sujet désirant. Les figures « instaurent une rupture irréversible avec ce que nous appelons le sens ». Elles ont un effet de « révélation, à comprendre comme levée des résistances que nous opposons à la vérité plutôt que comme retrait du voile nécessaire ».
Par la suite, Jean Calloud, mais aussi François Martin et les autres chercheurs du CADIR, continueront à creuser ce sillon.

L'auteur

  • Photo Jean Calloud

    Jean CALLOUD (1927-2020), prêtre du diocèse de Grenoble, fut membre de l’équipe fondatrice du CADIR à Lyon. Il a enseigné au Centre Théologique de Meylan (38) à partir de 1955 et à la Faculté de théologie de Lyon à partir de 1973.  Dès le milieu des années 70, il perçoit les limites de la sémiotique greimassienne et développe une lecture figurative des textes. Nous lui devons un nombre important d’articles parus dans Sémiotique et Bible ainsi qu’une lecture des Évangiles selon Matthieu et selon Jean, écrite avec François Génuyt.

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