Luc 19, 1-10, Quand le salut advient pour une maison

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La portée de ce principe s’actualise de diverses manières dans le texte.

Portée du PN3 « rester dans ta maison »

La seconde parole de Jésus porte tout d’abord, nous l’avons vu, une relecture de son PN3 « rester dans la maison » qu’elle sanctionne comme advenue d’un salut (flèche 1). La portée réelle du « rester » de Jésus est ainsi dévoilée comme enjeu de salut pour tous ceux chez qui il veut rester. Aucune attention n’est consentie à la portée que pourrait avoir le programme pour Jésus lui-même.

Portée pour Zachée

Pour Zachée, l’énoncé verbal de Jésus nomme le salut [14] (flèche 2). Celui-ci se lit certes dans la parole de don prononcée par le petit homme et que Jésus, ayant entendu, sanctionne, mais aussi en fait dans tout son parcours (flèche 3) qui démarre par une quête de « voir Jésus qui il est » et passe par un repositionnement signifiant son retournement. Zachée est reconnu comme l’un de ces perdus que cherche et sauve le Fils de l’homme, tout en étant inclus dans l’ensemble plus large désigné par la maison et relié à tous les autres fils d’Abraham.

Portée pour « tous »

Rappelons tout d’abord que l’énoncé verbal de Jésus vise « tous » puisqu’il parle de Zachée à la troisième personne. Au jugement de « tous » (PN de « tous »), il propose une alternative sous forme de sa propre relecture du PN3 (un salut conjoint à cette maison) (flèche 4).

L’énoncé de Jésus porte aussi pour « tous » une invitation très discrète ; elle se décèle sous le « aussi » qui fait une place à Zachée parmi les fils d’Abraham au rang desquels ils se comptent sans doute. Cette invitation consiste à délaisser une interprétation étroite de la Loi pour se mettre sous le régime d’une Loi nouvelle, celle de la fraternité. Ou, en d’autres termes, à vivre un retournement analogue à celui de Zachée qui serait, tout autant pour eux que pour lui, sortie du monde des objets et entrée dans la relation. Elle est donc véritablement une proposition de salut.

Voici le nouveau PN que l’on peut déduire de l’énoncé et pour lequel la parole de Jésus est une manipulation (flèche 5 sur le diagramme).

Jésus est le Dr d’un programme dont « tous » pourrait être le SOP s’il se laissait convaincre d’accomplir la performance. Le cas échéant, « tous », comme SE, deviendrait conjoint d’un frère s’il acceptait, en tant que SOP, de reconnaître Zachée comme frère. La première étape de ce parcours serait de reconnaître avec Jésus que Zachée, tout comme eux, est un fils d’Abraham (PN d’usage « compétence »).

Dès lors, il n’y aurait plus d’obstacle à l’établissement de la fraternité entre tous les fils d’Abraham. La réalisation de ce PN entraînerait automatiquement à nouveau celle du PN du Fils de l’homme puisqu’un autre perdu, « tous », aurait été conjoint au salut. Elle le sanctionnerait. De nouveau, il y aurait eu advenue d’un salut pour la maison des fils d’Abraham. Mais le texte, pour le moment, s’arrête là.

Conclusion

Suivre le relief du texte permet d’honorer la position des programmes narratifs sur la ligne somatique ou sur la ligne verbale. Mais le texte fait plus que juxtaposer ces lignes et ce qu’elles portent : il les articule. C’est là le rôle joué par les figures d’énonciation du texte, le dire qui porte la parole, l’entendre qui la fait atterrir dans le somatique.

Dans Lc 19,1-10, il est apparu que la construction narrative du texte s’écartait à plusieurs reprises du modèle narratif classique. La logique de celui-ci, où tout est ordonné à la quête d’objets valeur, vaut certes pour « tous » et pour le projet initial de Zachée, mais absolument pas pour décrire ce qui lui arrive ensuite. C’est que Jésus met tout autre chose en place. Dès qu’il ouvre la bouche, sa parole instaure une dynamique ternaire que le modèle narratif est impuissant à prendre en charge. Tout d’abord, l’appel de Jésus, entendu par Zachée, place celui-ci dans la juste position spatiale où il peut l’accueillir avec joie. Détourné d’une saisie de l’objet « voir qui est Jésus », il entre pourtant dans un voir paradoxal qui est ce mouvement même qui le retourne et le fait s’ouvrir aux autres. Dès lors, il peut laisser aller ses richesses en les réinvestissant comme médiateurs de la relation.

La seconde parole de Jésus nomme à fois le salut advenu pour la maison de Zachée et le principe qui le gouverne ; il est opéré par le Fils de l’homme et il concerne tout fils d’Abraham pour peu qu’il soit perdu. Il s’établit ici un réseau de relations au centre duquel se trouve le Fils de l’homme qui cherche et sauve le perdu, mais aussi Jésus qui, par sa parole, assume la mission du Fils de l’homme. Quand sa parole est entendue, les sujets se déplacent et se tournent vers les autres, construisant la maison fraternelle des fils d’Abraham. La maison, le salut, le perdu, « rester dans ta maison », perdent leur statut d’objets valeur ; l’implosion de la structure narrative classique amène à lui substituer un nouveau modèle ternaire.

Chez « tous », cependant, la parole apparaît doublement détournée de sa fonction ternaire : autant du côté de l’énonciation (dire) que de celui de l’énoncé verbal. Il s’y déploie en effet un PN qui scelle l’enfermement dans la structure d’objets. La Loi y détermine un univers de valeurs où le sujet déviant, en l’occurrence Jésus, encourt un jugement par l’attribution d’une valeur dysphorique (péché) à l’objet valeur auquel il est conjoint (pécheur).

Au terme de ce parcours d’analyse narrative, nous pouvons énoncer quelques considérations d’ordre plus général sur le rôle de l’énonciation dans ce nouveau modèle qui émerge quand la Parole subvertit la logique narrative.

Partant du constat de la disparition des objets, nous devons poser aussi celle de la performance comprise comme action modifiant la jonction d’un SE avec un objet. Cette performance disparue, la compétence qui la rend possible perd également sa raison d’être. Mais la relation, en tant qu’elle met ensemble des sujets, renvoie bien à une « transformation » de ces sujets. Il se passe bien quelque chose, l’équivalent d’une « performance », mais d’un autre ordre que la performance narrative. Nous parlerons alors de « performance énonciative », mais ce terme recouvre en fait une double réalité. Car la performance énonciative est en elle-même une mise en abyme de la structure « manipulation (dire) / sanction (entendre) ». D’une part, le dire et l’entendre jouent un rôle opératoire dans les phases de manipulation et de sanction des PN subvertis, d’autre part, ils sont eux-mêmes des performances liées interactivement comme manipulation / sanction l’une de l’autre.

Le dire, en effet, porte la manipulation d’une performance qui instaure chez le sujet la possibilité de la relation ternaire. Dans l’histoire de Zachée, cela s’actualise de diverses manières. [15] De son côté, l’entendre est ce par quoi le sujet devient le sujet opérateur de la performance proposée. L’entendre peut aussi faire d’un PN la sanction d’un autre, par exemple quand l’entendre de Zachée fait que son PN2 « descendre » devient la sanction de son PN1 « voir Jésus qui il est ».

Dans le même temps, toujours dans ce modèle ternaire, le dire et l’entendre mettent directement les sujets en relation. Le schéma de la parole peut être relu, dans une perspective narrative, comme un système interactif où la performance de dire d’un SA est la manipulation d’une performance d’entendre d’un SB, et où l’entendre de ce dernier, tout en sanctionnant ce dire, est une manipulation pour son propre dire. Le dire est une manipulation qui joue entre sujets, tandis que l’entendre est une manipulation active sur le plan intrasubjectif.

Cela peut se représenter comme suit [16] :

Analyse énonciative

Dans cette dernière étape de l’analyse, nous allons revenir sur la dimension énonciative du texte. Chaque texte a une manière unique de dire ce qu’il dit ; la forme verticale et horizontale de son énoncé détermine ainsi son énonciation à la manière dont un tableau construit une perspective. Parler de perspective amène aussitôt à considérer celui qui est invité à s’inscrire dans cette perspective : le lecteur. Et c’est bien ce vers quoi conduit l’analyse énonciative : désigner la place des lecteurs. Au-delà des figures singulières que déploie l’énoncé, il s’agit donc de repérer, par la façon dont elles y sont tissées ensemble, les structures qui constituent la proposition de sens de l’énonciation.

Nous allons les examiner sous divers angles.

Le somatique

L’énoncé somatique de Lc 19,1-10 montre Jésus qui traverse Jéricho, Zachée qui se déplace vers l’avant et vers le haut pour le voir, le regard de Jésus qui l’y suit. Il poursuit en indiquant une prise de parole de Jésus, puis avec Zachée qui redescend et accueille Jésus avec joie. Il délaisse brièvement Jésus et Zachée pour montrer « tous » qui murmure. Puis il revient à Zachée qu’il montre debout et parlant, pour se conclure avec Jésus qui parle à son tour.

Le lecteur a pu voir deux acteurs en mouvement tandis qu’un troisième reste statique. Cela dit quelque chose des enjeux du texte. Pour Zachée, le déplacement est accession à une position juste comme en témoigne la joie qui accompagne l’accueil.

Ces enjeux se précisent dans les paroles placées dans la bouche des acteurs, c’est-à-dire leurs énoncés, mais aussi, et peut-être surtout, dans l’énonciation qui porte ces énoncés et permet d’en éclairer la portée.

L’énonciation

La parole de Jésus le place toujours lui-même dans une dynamique ternaire tout en se faisant invitation au ternaire pour les autres acteurs, dont Zachée (première parole), puis tous (seconde parole).

Zachée accepte l’invitation et son passage au ternaire se vérifie lorsque, ayant rencontré Jésus, il quitte la non-parole pour la parole. Cette parole le relie au Seigneur et, par sa performativité, le fait entrer dans l’ordre du don.

À l’opposé, la parole de « tous », un murmure non adressé, reflète son ancrage dans le binaire, à l’écart de toute dynamique relationnelle. Rien n’est dit de la réponse de cet acteur à l’invitation de Jésus. La péricope suivante, cependant, le relie, dans un énoncé de Jésus, à un savoir sur la venue immédiate du Royaume de Dieu, savoir auquel Jésus réagit en racontant une parabole (Lc 19,11-27).

Le verbal

La première parole de Jésus pose la figure d’un déplacement somatique, « rester dans ta maison », diversement interprété par les acteurs dans leurs énoncés verbaux.

L’énoncé de « tous » porte un double jugement, envers Jésus comme transgresseur de la Loi et envers Zachée comme pécheur. L’attachement binaire de cet acteur à la Loi comme à ce qui autorise la réduction de l’autre au rang d’objet indésirable — le pécheur — fait écho, dans ce qu’il a de figé, à sa position statique.

À l’inverse, l’ampleur du retournement de Zachée se mesure dans ce qu’il opère alors même qu’il le dit : le passage d’une structure binaire de rapport d’objets à une structure relationnelle ternaire. Le « rester dans ta maison » auquel Jésus ordonne son action s’actualise ainsi pour Zachée dans la rencontre de l’autre.

Le contenu du second énoncé de Jésus vise « tous » et porte pour cet acteur une invitation à désenclaver son rapport à la tradition. Car pour eux, les fils d’Abraham vivent sous une Loi que, la prenant comme un objet, ils rendent mortifère. Jésus s’inscrit dans leur cadre pour essayer de le desserrer. Partant de leur dispositif — lui-même entrant dans une maison — il le retourne et y montre plutôt l’arrivée du salut pour la maison de Zachée. Le Fils de l’homme est posé, en tant qu’opérateur de ce salut, comme celui qui ouvre le modèle d’Abraham depuis le binaire jusqu’au ternaire. Le fils d’Abraham devient ainsi l’héritier d’une promesse de salut ; elle pourrait s’accomplir pour eux s’ils reconnaissaient en Zachée un frère.

Conclusion : l’enjeu de l’entendre

Le texte désigne à répétition des voies de passage entre le binaire et le ternaire. Sur le plan somatique, il s’agit de se déplacer vers une position juste. Sur le plan énonciatif, d’entrer dans une parole qui relie à l’autre. Sur le plan verbal, de signifier par des dispositifs figuratifs le lâcher prise du monde des objets et l’entrée dans la relation.

L’enjeu de ce passage est le salut et, dans le texte, la proposition en est portée par Jésus. Le parcours de Zachée fournit l’exemple d’un salut accompli où se révèle en Jésus la position de Fils de l’homme. Celui de « tous » parle d’un salut encore à accueillir.

Entre la proposition du salut et son effectuation, la liberté de chacun s’interpose ; elle se joue dans son entendre. Zachée entend et bouge. « Tous » apparaît campé dans un non-entendre qui le confine dans une non-parole recroquevillée sur elle-même.

L’enjeu de la structure d’un salut décrit comme un déplacement somatique s’indique ici pour le lecteur comme une visée du sens : l’énonciation d’un texte cherche à « faire sens » – et le « fait » effectivement dans les lecteurs. Ce qui se produit dans le texte pour les acteurs se passe en effet aussi pour le lecteur dans la lecture. L’énonciation du texte entre en écho avec celle de Jésus pour lui indiquer la voie du ternaire et l’inviter à y entrer, dans et par son rapport au texte. Pour lui aussi, la clef se trouve dans l’entendre. Pour peu qu’il ait « des oreilles pour entendre » (cf. Lc 8,8), il laissera les structures du texte rencontrer les siennes propres, voire les interpeller ; il accomplira la parole en lui-même.

Conclusion

L’insertion des différentes étapes de la lecture dans un cadre énonciatif a donné à ce parcours sa couleur particulière.

Pour l’analyse figurative, nous avons tenu compte de l’appartenance des dispositifs figuratifs à l’un ou l’autre ensemble figuratif.

De même, pour l’analyse narrative, nous avons d’abord considéré les programmes narratifs inscrits dans l’énoncé somatique, pour ensuite reconstituer ceux proposés dans les énoncés verbaux des divers acteurs. Nous avons aussi examiné l’énonciation qui portait ces énoncés verbaux. Cela nous a permis de découvrir le rôle de la parole dans le texte. La manière dont les acteurs disent témoigne du « lieu » somatique [17] où ils se trouvent, un lieu décrit par les dispositifs figuratifs ; ainsi, le murmure de « tous » atteste de leur voir fermé à l’entendre. La parole entendue travaille les acteurs et induit leur réponse somatique ; ainsi pour Zachée qui descend de son arbre à l’invitation de Jésus. Ce que les acteurs disent permet de vérifier leur ajustement — ou pas — à leur propre réalité somatique et leur disponibilité — ou pas — à la parole arrivée jusqu’à leurs oreilles. Le dire de Jésus, quand il est reçu, devient l’élément déclencheur de la transformation des sujets. La parole joue ainsi un rôle capital dans les transformations d’état décrites par les programmes narratifs subvertis. La parole permet d’enchaîner ces PN devenus structures ternaires, le dire jouant un rôle du côté de la manipulation, et l’entendre, du côté de la sanction.

L’analyse énonciative a mis elle aussi en lumière, au sein d’une structure du salut maintes fois reconfigurée, le rôle primordial de la parole. Elle révèle les positions de chacun. Placée dans la bouche de Jésus, elle montre le caractère relatif de ces positions, discrimine entre celles qui sont ajustées ou pas et suggère pour ces dernières le chemin de leur évolution. Entendue, elle devient l’opérateur de leur transformation. Le texte établit ainsi une topologie des positions possibles autour des structures fondamentales qu’il décrit. La parole, et surtout celle de Jésus, indique et met en œuvre les déplacements possibles vers des positions de plus en plus ajustées. Elle est ainsi ce par quoi le Fils de l’homme opère le salut.

Mais Jésus lui-même, comme l’analyse narrative l’a montré, est soumis dans l’obéissance à une mission dont l’origine est ailleurs. Il y aurait donc, pour Jésus, quelque chose comme l’entendre d’une Parole venue d’ailleurs qui le place dans la position du Fils de l’homme et le lance dans sa mission de salut. Cet entendre premier, cet entendre parfaitement assumé, fonde somatiquement toutes ses prises de parole et toutes ses actions. À ce titre, nous pouvons parler de lui comme du « Verbe fait chair ».

Ce qui se passe dans le texte peut de même advenir dans le lecteur pour peu qu’il accepte de courir le risque de la lecture. Ce risque est celui de l’entendre qui transforme le sujet. Car le texte est lui-même une parole adressée au lecteur qui a la même liberté que les acteurs d’entendre ou de se boucher les oreilles. Le texte, en dressant une topologie des positions des acteurs par rapport à la structure du salut, invite le lecteur à découvrir sa propre place sur cette structure. L’analyse narrative a établi un inventaire des univers de valeurs qui orientent les positions de chacun. Le lecteur pourra voir des convergences et des différences entre les points cardinaux du sien et de ceux des acteurs. Mais puisque le texte, par la perspective énonciative qu’il construit, se détache d’une neutralité qui verrait tout comme équivalent, le lecteur est invité non pas juste à troquer son univers de valeurs pour un autre, mais à basculer vers une autre logique, celle d’un salut qui se déploie spatialement et relationnellement. La parole de Jésus, tout aussi incisive pour le lecteur qui la lit que pour les acteurs du texte qui l’entendent, n’est-elle pas fondamentalement ici appel à vivre la fraternité ? Entendre cela, n’est-ce pas entrer dans le salut ? N’est-ce pas faire à son tour l’expérience du Verbe advenant à la chair ?

 

[1] Double cadre : élément se trouvant dans un énoncé verbal. Cadre simple : élément se trouvant dans l’énoncé somatique.

[2] Ce programme a été posé plus haut sous « dimension somatique ».

[3] On trouve un indice de sa réalisation dans l’énoncé verbal de « tous » (voir plus loin).

[4] Katalusai : « déposer ses bagages ».

[5] Les taxateurs avaient le loisir de majorer à leur profit les sommes collectées pour les Romains.

[6] Aoriste 2 à forme moyenne du verbe ginomai.

[7] « Le Fils de l’homme est venu pour chercher et sauver le perdu » dit encore Jésus dans son second énoncé (v. 10).

[8] Examen de la « dimension énonciative ».

[9] La ligne pointillée verticale indique que l’on a sauté une partie du texte.

[10] Première et seule parole de Zachée dans ce texte.

[11] « Zachée dit vers le Seigneur ».

[12] Cette parole de don est en même temps un objet message pour le PN3 “rester” (flèche 2).

[13] Verbe au mode impératif.

[14] « Aujourd’hui un salut est advenu pour cette maison ».

[15] Nous les avons abondamment décrites, dont encore ci haut dans cette conclusion.

[16] Ces hypothèses ici se rapportent à la proposition, élaborée par le chapitre 6 de la thèse d’Anne Pénicaud – « Advenant soumis dans l’entendre : la sémiotique énonciative à l’école de l’Epître aux Philippiens (1,1–2,11) », d’un modèle narratif ternaire.

[17] Ce terme étant à entendre dans un sens très large comme tout ce qui se rattache à la situation d’un acteur dans le temps et dans l’espace, à l’exclusion de la parole.