Publié le 1 mai 2010

Cet article constitue la postface de l’ouvrage de Jean DELORME et Isabelle DONEGANI, L’Apocalypse de Jean – Révélation pour le temps de la violence et du désir, Tome 2, Paris, Éditions du Cerf, 2010.
Jean Calloud y montre comment les figures du texte ne sont pas tant là pour produire du sens, mais plutôt pour être parcourues comme des chaines de signifiants, dont l’effet et la finalité est le corps à venir. Le texte oppose ainsi une sémiotique du signifié qui conduirait au sens à une sémiotique du signifiant, qui vient justement sans arrêt perturber le sens pour qu’advienne ce corps.

L'auteur

  • Photo Jean Calloud

    Jean CALLOUD (1927-2020), prêtre du diocèse de Grenoble, fut membre de l’équipe fondatrice du CADIR à Lyon. Il a enseigné au Centre Théologique de Meylan (38) à partir de 1955 et à la Faculté de théologie de Lyon à partir de 1973.  Dès le milieu des années 70, il perçoit les limites de la sémiotique greimassienne et développe une lecture figurative des textes. Nous lui devons un nombre important d’articles parus dans Sémiotique et Bible ainsi qu’une lecture des Évangiles selon Matthieu et selon Jean, écrite avec François Génuyt.

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